Le challenge du mois : Minsgame, je t’ai vaincu !

Vous l’avez peut-être vu sur Instagram ou Facebook : j’ai terminé mon Minsgame !

Au terme de 30 jours de désencombrement méthodique, je suis super fière de dire que j’ai bouclé ce challenge (que je vous présente ici), et haut la main en plus, puisque j’ai dégagé de la maison plus d’objets que prévu !

Alors on fait le bilan (calmement, on s’remémorant chaque instant, parler des histoires d’avant comme si on avait 50 ans), et je vous explique en détails -ouais ça va être long- ce que je tire de ce second challenge du mois !

Pour rappel :

Temps de lecture : 9 minutes


  • Mon appartement est-il vide ?

Le minsgame, normalement, c’est 465 objets qui doivent quitter la maison dans le mois (pour un mois de 30 jours).
Nous, on a légèrement dépassé puisqu’on est à 472.

Avec un chiffre pareil, on pourrait se dire « mais t’as plus rien chez toi ! ».
Alors que pas du tout !

emptyhouseOui, ceci est ma maison (non). 

En fait, j’ai l’impression qu’on n’a jamais vraiment conscience du nombre d’objets qu’on possède. J’ai viré 472 objets de chez moi, et pourtant je n’ai pas d’impression de vide du tout -limite je suis un peu déçue !
Alors que de base, on n’avait pas non plus des placards qui débordaient de trucs et de machins. On vit dans 53m2 et on était loin d’être à l’étroit.

Donc non, ma maison n’est pas vide.
Certaines étagères se sont vidées, mais du coup j’ai pu y ranger des choses qui n’avaient pas trouvé de place. La cave s’est allégée, ce qui m’a permis de réorganiser le machin pour s’y retrouver.

À moins d’être déjà très, très minimaliste dans ses possessions, le minsgame ne transformera pas votre intérieur en monastère. Il enlèvera juste ce qui est vraiment superflu.


  • Le champ du superflu

Le superflu, justement, c’est ça qui est visé (et vidé) dans ce challenge.
Les choses que tu as, mais tu sais pas pourquoi (genre un canard en plastique déguisé en rêne du Père Noël).

uselessObjet inutile : vue d’artiste. 

Les choses que tu gardes « au cas où », mais le « cas où » ne s’est pas présenté depuis des années et a peu de chances de se présenter (genre un bouquin que j’avais gardé au cas où je voudrais le relire … Et pas touché depuis environ 8 ou 9 ans).
Les choses que tu possèdes en plusieurs exemplaires alors qu’un seul (ou un petit nombre) suffit largement (genre j’avais trois passoires …).
Les choses qui sont abîmées, déchirées, mais que tu gardes quand même parce que.
Les choses que tu n’aimes pas vraiment, mais qui sont toujours là parce que c’est un cadeau/un souvenir (genre un lapin mécanique).
Les choses qui sont là parce que t’as la flemme de réfléchir à ce que tu pourrais en faire (genre mon jean tout déchiré, ou un cadre qui n’a plus de vitre …).
Les choses que tu gardes alors que tu sais parfaitement que tu ne t’en serviras pas (genre la recharge de cartouche filtrante de ma carafe, alors que je n’utilise plus le filtre depuis plus d’un an …).

Bref, le superflu, il se cache partout.
Alors soyons clairs : la notion de superflu, c’est très personnel, elle varie d’une personne à l’autre. Je remarque néanmoins que plus on avance sur un chemin minimaliste, plus le spectre du superflu s’agrandit et recouvre davantage de choses.
Non pas que l’on se sacrifie ou que l’on renonce amèrement à des choses, mais la notion de superflu continue de gonfler à mesure qu’on simplifie sa vie.

Un exemple de ce minsgame : j’avais un rice cooker. Je l’utilisais peut-être une fois tous les deux mois (ou une fois par mois) pour faire cuire du riz. Je ne l’utilisais pour rien d’autre.
Le riz, ça se fait très bien à la casserole, je ne fais pas de cuisine qui nécessite impérativement l’usage du rice cooker.
Et le rice cooker, il prenait de la place dans le placard. Il est devenu superflu, alors que quand on a emménagé je tenais à le garder.
Alors je l’ai donné. Mon riz cuira tout aussi bien dans une casserole, une casserole c’est plus facile à nettoyer, j’ai plus de place dans le placard (donc c’est moins galère pour prendre la vaisselle), j’ai un appareil en moins chez moi. Simplification et mutualisation.

simple

Durant ce challenge, j’ai aussi eu des objets qui sont devenus inutiles, par l’effet même du minsgame !

Je pense notamment à des contenants, boîtes, paniers, etc … Qui, vidés de leur contenu (superflu), n’avaient plus d’intérêt à rester chez moi : je n’avais plus rien à mettre dedans ! Et comme en général, plus on a de contenants et de rangement, plus on les remplit, je ne les ai pas gardés.


  • Mais si j’ai besoin d’objets désencombrés ensuite ?

C’est une grande inquiétude des gens qui n’ont jamais désencombré leur intérieur : comment on fait si on donne/jette quelque chose et qu’on en a besoin plus tard ?

Pas d’inquiétude, tous les apprentis minimalistes vous le diront : ça n’arrive que très, très rarement. Du moment que le désencombrement est fait de manière réfléchie, cela va sans dire.

En fait, se poser cette question revient à cautionner le fameux « au cas où ». Je vais garder 8 saladiers, « au cas où » un jour j’ai besoin de faire des salades pour mille personnes. Et ces tringles à rideaux sans perçage, je les garde « au cas où » un jour on déménage et j’en ai besoin (alors que là on a déjà des tringles dans le mur) …

needEnfin je crois …

Vous voyez le genre ?
La plupart du temps, c’est le signe d’une angoisse un peu plus profonde de manquer de quelque chose. Juste la peur du manque, en général (et pas la peur de manquer un jour de saladiers ou de tringles à rideaux).
Cette peur n’est pas rationnelle, dans le sens où elle traduit en général une angoisse face au vide, plutôt que la véritable peur construite de ne pas avoir de tringle à rideau pile au moment où en a besoin.

Alors comment dépasser cette inquiétude ?

Déjà, en dédramatisant le désencombrement. Non, on ne va pas tout jeter, non, on ne va pas vider la maison de sa substance ou de sa vie. L’idée, c’est d’enlever le superflu, pour qu’il ne reste que l’essentiel, ce qui vous fait vous sentir bien chez vous. La tringle à rideau planquée dans un placard en attendant un hypothétique déménagement, m’est avis qu’elle n’a pas beaucoup d’effet sur votre bien-être au quotidien.

Donc le désencombrement n’est pas une démarche négative d’élimination. Je pense qu’il faut, au contraire, l’aborder comme une démarche positive de conservation. Plus que jeter le superflu, je m’attache à conserver l’essentiel. C’est tout de suite moins inquiétant !

Ensuite, je pense qu’il faut bien réfléchir à son désencombrement. Je veux dire par là que chaque objet doit demander une réflexion basée sur son utilité pratique, certes, mais aussi sur son utilité « émotionnelle » (Marie Kondo parle d’objets qui « mettent en joie », c’est un peu ça que je veux dire).
Par exemple je n’ai pas viré mes plantes de la maison ! Elles ne servent à rien, à part faire joli et donner un côté « qui respire » à mon intérieur. Je me sens mieux chez moi avec des plantes, que sans plantes. Pourtant elles n’ont pas d’utilité pratique.

plantsOuais enfin elles servent à la photosynthèse quoi. 

À l’inverse, il faut un peu se méfier de l’aspect uniquement esthétique. J’ai sorti un plateau de chez moi que je trouvais très joli, mais clairement je ne m’en servais pas, il était planqué dans un placard, donc il ne m’apportait rien en termes de bien-être à la maison (le truc au fond du placard, y’a peu de chances qu’il vous apporte quoi que ce soit, même s’il est joli-mignon-tout-plein).

Tout est affaire d’équilibre, de ressenti, et surtout d’honnêteté envers soi-même. Soyez réellement sincère avec vous-mêmes. Ouais, ce cadre est très beau, mais est-ce que vous l’aimez vraiment beaucoup ? Est-ce que vous vous sentiriez mieux avec, ou sans ?

batmanBatman aussi rélféchit à désencombrer la Batcave. 

L’une des techniques pour surmonter l’inquiétude du manque, c’est de faire un désencombrement provisoire. Vous mettez les objets qui posent question (« si j’enlève ça, je risque d’en avoir besoin non ? ») dans un carton, vous fermez le carton (pour de vrai), et vous mettez ça à la cave, dans le garage ou chez votre belle-mère, peu importe pourvu qu’il ne soit pas à portée de vue.
Et vous attendez. Parfois on dit un mois, parfois six mois, parfois un an, à vous de voir.
Si au bout de ce laps de temps, vous n’avez pas eu besoin de l’objet, voire même vous n’y avez même pas pensé … Vous avez la réponse à votre question 🙂

dontwantMoi quand on ressort des objets rangés depuis six mois. 

Et souvenons-nous que rien n’est définitif dans la vie. Les objets, ça s’emprunte, ça se loue, voire ça se rachète ou ça se récupère. Si vous faites une raclette tous les trois ans, vous pouvez peut-être vous débarrasser de votre appareil : je suis sûre qu’un voisin ou un ami voudra bien vous prêter le sien le jour où vous aurez trop envie de fromage fondu (je dis ça, nous on a gardé le nôtre, on doit se faire une dizaine de raclettes par an, été comme hiver).


  • Et les souvenirs ? Et les cadeaux ?

Y’en a qui disent que ça se fait pas de se débarrasser d’un cadeau.
Et ça se comprend : on a peur de vexer, de blesser.

offendedTonton Momo n’est pas content.

Mais très personnellement je suis plutôt pour l’honnêteté. On ne rend service à personne en faisant comme si ce superbe dromadaire en faïence offert par tonton Momo nous plaisait … Ni à soi, ni à tonton Momo qui pourrait penser que la faune en faïence, c’est votre truc, et vous ramener toute la panoplie la prochaine fois.

giftTenez-vous vraiment à vous entraîner à recevoir un énième bibelot phacochère ?

Alors soyons clairs : il ne s’agit pas de dire « ah il est naze ton cadeau, j’en veux pas ! », mais d’y mettre pleiiiin de formes. Ou idéalement, de passer le mot dans votre entourage si vous ne voulez plus de bibelots-cadeau (entre le fromage et le dessert, « on essaie de limiter le superflu à la maison, du coup on essaie de ne plus faire rentrer de bibelots ou d’autres objets dont on ne se sert pas »). Ça ne marchera peut-être pas du premier coup, mais ça finira par rentrer 🙂

Quant aux souvenirs, ça peut aussi prendre de la place. Les cahiers d’école des enfants, les colliers en macaronis, les photos d’il y a 25 ans, les boules à neige ramenées de Saint-Hibou-sur-Dordogne, etc …
C’est là qu’il est important de faire la différence entre l’objet et le sens qui lui est attaché (le signifiant, le signifié, si vous avez fait un peu de linguistique).
C’est pas la boule à neige que vous aimez, c’est le souvenir qui lui est rattaché, quand votre pote a renversé sa limonade sur une mamie qui passait par là, ou quand votre enfant s’est fait pourchasser par un paon dans un parc animalier (ceci est une histoire vraie. Je n’étais pas l’enfant en question, c’était mon frère, mais quand même).

chasedC’est quand même pas tous les jours qu’on se fait courser par un animal sauvage. 

Personnellement je ne suis pas très attachée aux souvenirs physiques, donc c’est sans doute facile à dire pour moi.
Mais si on réussit à bien séparer le souvenir de l’objet-souvenir, c’est beaucoup plus facile de savoir quoi en faire.

Les cahiers d’école des enfants, ce n’est peut-être pas la peine de tous les garder -vous pouvez peut-être faire un après-midi créatif avec eux, pour garder quelques pages et en faire un collage, ou autre création (chais pas moi, un cadre, un album, un pot à crayons, une réplique de votre belle-mère -oui encore elle …).
Pareil avec les photos : il n’est pas utile de garder les cent-quatre-vingt-dix-sept photos de la même journée d’anniversaire, on peut faire un tri pour garder les meilleures. Si ce sont de vieilles photos (papier, notamment), le tri s’applique aussi, et on peut même les mettre en valeur en encadrant les plus belles plutôt que de les laisser prendre la poussière dans une boîte au grenier.

Un souvenir est utile pour se remémorer. S’il est laissé à l’abandon dans un coin sombre, il remémore que dalle. Si vous tenez à ce souvenir, mettez-le en lumière !
Raison de plus pour faire du tri : vous faites de la place pour ces souvenirs, qui comptent vraiment pour vous.


  • L’encombrement est un serpent

Oui j’me sens lyrique.
Ce que je veux dire par là -et c’est une idée que j’avais déjà exprimée-, c’est qu’on ne se rend pas compte qu’on entasse des choses.
Quand on a emménagé dans cet appartement en janvier 2016, on avait fait un énorme tri (deux appartements à faire rentrer dans un seul, ça demande un peu de sélection).

Un an et demi plus tard, je trouve quand même plein de choses à virer, et sans trop chercher dans les recoins, en plus.

hoardImpression. Ouais c’est pas chez moi hein. 

Entre les objets issus du déménagement mais jamais utilisés (voire même jamais sortis des cartons !) et ce qu’on a pu engranger pendant cette période, l’évidence est là : on a accumulé, comme des petits écureuils qui se veulent minimalistes mais qui ont un coffre-fort rempli de noisettes.

À titre personnel, je sais que j’ai une tendance naturelle à l’accumulation. J’en ai conscience, ce qui aide grandement à la combattre -si je ne peux pas entasser des trucs du sol au plafond, en mode hoarder. Mais du coup, si je ne fais pas attention, je vais garder des trucs totalement inutiles (mais vraiment), juste par flemme de m’en débarrasser ou même par flemme de devoir réfléchir à comment m’en débarrasser (#teamfeignasse).
Les chouchous distendus, les crèmes périmées, etc … Tout ça c’est du déchet qui stagne à la maison, pour une raison que j’ignore totalement. Peur du gâchis ?


  • Dépasser le bazar temporaire

L’un des effets secondaires du désencombrement, c’est que -paradoxalement- il met un peu le foutoir à la maison, le temps qu’il dure.

Forcément, on vide des placards, on s’étale pour pouvoir faire le tri, et ensuite il faut réfléchir à ce qu’on va en faire, stocker si on ne peut pas s’en débarrasser tout de suite …

Ici, ça a été un peu Bagdad pendant quelques semaines. Chaque jour il y avait de nouveaux sacs dans l’entrée, des cartons dans le salon …

MAIS j’ai délibérément choisi de ne PAS cacher ces cartons, ou les mettre hors de vue. La raison en est simple : en les voyant tous les jours, ça m’agaçait (je suis un peu maniaque des trucs qui traînent), et du coup chaque week-end je dégageais les objets sans attendre plus longtemps !
Pour cause d’emploi du temps, ce n’était pas possible d’aller tous les jours chez Emmaüs, ou de fixer des rendez-vous pour Freecycle ou Donnons.org. Alors j’ai un peu stocké, mais le fait de tout avoir laissé « en plan » a été très pénible ET très utile, pour me forcer à tout sortir de la maison le plus vite possible.

move

J’ai ainsi évité le gros piège de mettre un truc de côté « en attendant de s’en occuper », et finalement tu t’en occupes jamais.
Superbe exemple avec nos deux étagères murales, jamais montées depuis qu’on a emménagé début 2016, qu’on savait qu’on ne monterait jamais, et qu’on avait soigneusement rangées derrière le canapé « en attendant de trouver quelqu’un pour les prendre ». Sauf que, forcément, sans les voir, on ne s’en est pas occupé, et elles sont restées là seize mois. Presque 500 jours.

Je les ai sorties pendant le minsgame, et elles n’ont pas été rangées tant que je n’avais pas trouvé quoi en faire. L’une est partie via Freecycle, l’autre via donnons.org.

Pour quelqu’un d’assez maniaque comme moi, c’est compliqué d’accepter le désordre et de, volontairement, ne pas y toucher. Mais je me suis accrochée à l’idée que c’était temporaire, et que plus vite je m’en occuperais, plus vite le bazar disparaîtrait.


  • Le résultat final

    Le moment que vous attendiez tous ! (non ?)

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13 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Joli Colibri dit :

    Bonjour,
    Ton article me donne vraiment envie de commencer ce défi! Etant en couple avec un pro de l’accumulation, je pense qu’on peut largement dépasser les 465 objets :-D.
    Je découvre tout juste ton site et je sens que je vais me régaler à le parcourir 😉

    Bonne soirée

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  2. Chauvier dit :

    Lol, j’aime la fin à la « very bad trip » (on balance les photos). Article au top pour mon démarrage dans le minimalisme. Merci beaucoup.

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  3. Coquelibio dit :

    Je ne suis qu’au jour 14 ! J’ai fait un peu de tri dans la salle de bain, j’ai jeté des vernis (enfin pas jetés jetés car je ne sais pas où ça se jette); je me force à finir les échantillons … Je vais voir ce que je peux encore trier, mais j’ai du mal à voir. Enfin si, il faudrait que je m’attaque aux cartes postales reçues, là je peux faire 15 ^^ Bref dur dur ! Ici aussi j’ai jeté 3 vieux élastiques 🙂 Et je vais rendre les élastiques es bottes de légumes de l’AMAP, je commence à en avoir pas mal.

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    1. la maman du petit d'homme dit :

      Alors pour les vernis à ongles, je sais qu’il y a des refuges pour animaux sauvages qui en récupèrent : ils les utilisent pour marquer les hérissons afin de les reconnaitre et de pouvoir bien faire le suivi médical. ^^

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  4. Bien ouej pour ce défi superbement bien relevé 😀
    Ah je te jure, tu m’as tellement motivé au fil de tes posts, j’suis super contente de m’être lancée. ça va être le bowdel pendant quelques temps mais bon, ça vaut le coup..

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  5. annsocuisine dit :

    J’avais fait du désencombrement lorsque nous sommes rentrés dans ma nouvelle maison (août dernier) je pense en refaire un cette année…
    il y a des choses qui, peu à peu, deviennent lourdes à porter alors que l’année dernière je ne pouvais pas me séparer :p
    On évolue 🙂 je fais aussi partie de la #teamfeignasse pas envie de gérer pas envie d’y penser …. :p

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  6. AnnSo Cuisine dit :

    J’avais fait du désencombrement lorsque nous sommes rentrés dans ma nouvelle maison (août dernier) je pense en refaire un cette année…
    il y a des choses qui, peu à peu, deviennent lourdes à porter alors que l’année dernière je ne pouvais pas me séparer :p
    On évolue 🙂 je fais aussi partie de la #teamfeignasse pas envie de gérer pas envie d’y penser …. :p

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  7. mam'gal dit :

    bravo ! j’en ai fait une partie…mais dur de faire comprendre à mon chéri qu’on n’a pas besoin de sa cafetière…qui n’a pas servi depuis 7 ans !! (2 maisons en une pour notre part..)

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