Mais où donc étais-je passée ? Cela fait presqu’un an que je n’ai pas publié de nouvel article… Pour tout vous dire, l’année passée a été compliquée (et je ne m’étalerais pas là-dessus) ; et plus je tardais à reprendre l’écriture, moins je me sentais légitime à le faire.
Et puis finalement, avec la situation sanitaire actuelle qui nous pousse à rester confinés chez nous au maximum, je me suis retrouvée face à la réalité : j’ai envie d’écrire, et ce qui m’en empêche, c’est… moi-même et mon syndrome de l’imposteur.
Moi quand j’hésite à reprendre les publications.
Comme je supporte très mal l’ennui, j’ai eu envie de ressortir l’un des articles que j’avais écrit il y a plus d’un an maintenant, et conservé dans mes brouillons. Je trouve qu’il se prête plutôt bien au contexte actuel : moins on a besoin d’acheter de choses, moins on a besoin de sortir ! (et donc, plus on se protège et on protège les autres) (oui je suis adepte du #restezchezvous).
Voilà donc la liste des 19 choses que je n’achète plus depuis que j’ai commencé ma démarche écolo-zéro déchet-bobo-végétarienne-ajoutezicilemotquivousplaira.
(En vrai il y a en a plus de 19, mais j’allais pas intituler l’article « les quatre-vingt-dix-sept choses que je n’achète plus »)
Évidemment il s’agit forcément de trucs que j’achetais AVANT le début de la démarche. Sinon c’est de la triche. Y’a rien d’intéressant dans le fait de dire « je n’achète plus de couches jetables pour mon enfant » alors que j’ai pas d’enfants (ou alors j’suis pas au courant).
Mon enfant caché a tellement le swag.
Allez c’est ti-par !
Et welcome back 🙂 (un peu pour moi-même, beaucoup pour vous qui me lisez)
1 – Cotons
Forcément, j’utilise des cotons lavables pour me démaquiller, me débarbouiller, toussa toussa. Il me reste encore un demi paquet de cotons jetables que j’utilise principalement pour le vernis à ongles, mais je l’utilise teeeeellement lentement que c’est le même depuis plus d’un an… Sans compter que pour les vernis les moins tenaces, j’utilise des disques lavables en polaire.
Nail art, inspi.
2- Cotons tige
Oriculi power baby ! J’explique tout ça dans l’un des articles de ma série « Douche et déchet« . J’ai un oriculi en bambou (acheté chez Lamazuna je crois bien) et je ne m’en passerais plus ! J’ai réessayé un coton-tige jetable récemment chez mes grands-parents, j’ai eu l’impression de ne rien nettoyer du tout en comparaison.
Les mêmes depuis 2017. Of course je nettoie après chaque usage hein !
3- Démaquillant
Je n’ai plus acheté de démaquillant depuis l’an de grâce 2016, je crois bien (jme souviens, c’était un mardi, et il faisait frais). Pourtant je me maquille toujours, presque tous les jours, et avec du waterproof par-dessus le marché.
Mais du coup, je me démaquille à l’huile (d’olive, en l’occurrence, la même que celle avec laquelle je cuisine, parce que la flemme d’en avoir une autre). Et avec mes lingettes lavables. Et ça marche bien. Même sur le waterproof, oui oui. (Ben oui, dans les démaquillants biphasés spéciaux pour waterproof, la phase efficace c’est.. une phase huileuse. Donc on peut prendre n’importe quelle huile. CQFD).
Testé et approuvé par John Cena.
4- Crème hydratante
J’ai la peau hyper chelou (à la fois sèche et pourtant capable de moult boutons quand ça lui chante) (crise d’ado à retardement). J’essaie d’en prendre soin, notamment avec du gel d’aloe vera (ou de lin quand j’ai pas trop la flemme d’en fabriquer) et des huiles végétales. J’avais raconté ça ici.
5- Masques pour la peau, soins pour les cheveux
J’en achetais des toooonnes avant. Pour tous les types de peau ou de cheveux en plus (la meuf qui avait vraiment rien compris à la vie).
Aujourd’hui j’en fais beaucoup moins, déjà (because la flemme). Et quand j’en fais, je fais avec ce que j’ai dans mes placards. Le sachiez-vous, le miel est un excellent hydratant (pour la peau comme pour les cheveux) et se rince très facilement ! Je fais des trucs à l’argile blanche aussi, dans une tentative de resserrer mes pores (ça marche bof, mais pour la défense de l’argile, les masques du commerce ne fonctionnaient pas bien non plus…).
Quand j’ai les cheveux secs, je fais un masque avec ce que j’ai (souvent du miel avec quelques gouttes d’huile végétale, ricin par exemple) et ça va très bien. Je racontais ça il y a environ mille ans, par ici.
6- Baume à lèvres
Je suis passée d’une consommation de 1 tube par mois, à une recette maison qui me dure vachement longtemps. What else ?
George vous invite à vous aussi fabriquer du baume. J’vous jure.
7- Essuie-tout
Tenez-vous bien : avant, j’en utilisais des quantités astronomiques. Je devais acheter 4 rouleaux par mois (en vivant seule, hein)(et sans me déguiser en momie quotidiennement).
Moi qui reviens du supermarché.
Je m’en suis facilement passée en revenant à la bonne vieille éponge pour essuyer un truc qui s’est renversé, et aux chiffons pour le reste. Promis, ça ne change rien de fondamental à ma vie !
8- Mouchoirs en papier
Je vous vois déjà venir : beurk beurk c’est crade.
Quand j’étais gamine on avait des mouchoirs en tissu et ça ne me choquait pas du tout. En grandissant j’ai vu que la plupart utilisaient des jetables alors je m’y suis mis… Mais j’en suis revenue. Hormis grosse maladie, le mouchoir en tissu ne change absolument rien, dans la mesure où je vois rarement des gens non malades jeter direct leur mouchoir jetable après usage.
NB : évidemment dans la situation sanitaire actuelle, il faut faire beaucoup plus attention. Pour le moment je ne suis pas malade, donc pas besoin d’un stock énorme, mais je lave mes mouchoirs à 60 ou 90 pour bien buter toutes les saloperies.
Moi face aux microbes.
9- Lingettes
Qu’elles soient démaquillantes, nettoyantes, désinfectantes… J’en utilisais parfois, mais plus du tout depuis plusieurs années. Déjà parce que ça coûte une blinde pour pas grand chose (à part ménager la feignasse qui est en moi et qui visiblement n’est pas foutue de mettre elle-même du liquide sur un support absorbant), ensuite à cause des conséquences que l’on sait sur l’environnement, et enfin parce que ça sèche ultra vite ces trucs, à peine t’as ouvert le paquet que ça y est c’est aussi rêche qu’un paillasson. Nazitude extrême.
10- Lessive
Je n’achète plus de lessive toute prête, qu’elle soit industrielle ou plus écolo, puisque je la fabrique moi-même. Les produits de base durent des plombes (et ce sont les mêmes pour tous mes produits ménagers, #mutualisation), ça met très peu de temps à faire (parfait pour ma feignassitude), et comme je vous l’expliquais dans l’article « Produits d’entretien : santé, écologie, économies« , c’est meilleur à la fois pour la planète, pour mon porte-monnaie et pour mon organisme. La recette est ici !
Moi quand je fabrique la lessive.
11- Adoucissant
Bim, du vinaigre aromatisé (avec des zestes d’agrumes) dans le bac à adoucissant et on n’en parle plus !
12- Liquide vaisselle
Pareil que pour la lessive. Je n’utilise même plus de produit liquide puisque je suis passée au cake vaisselle depuis plusieurs années maintenant et que franchement, ça dure teeeellement longtemps que je ne vois même pas pourquoi je m’embêterais à revenir à un produit qui s’amenuise plus vite ! Recette ici aussi 🙂
Le sachiez-vous : ce cake vaisselle a duré… presqu’un an !
13- Gel WC
Dans la famille des produits ménagers, je demande… le gel WC ! Je vous refais pas le laïus, c’est très facile à faire soi-même (en plus d’être diablement efficace), recette dans les fiches recettes, merci au revoir.
La panique dans les bureaux de Canard WC face aux gens qui font leur propre gel.
14- Tablettes ou produits pour lave-vaisselle
J’englobe là-dedans le produit lavant, le liquide de rinçage et le sel régénérant.
Je fabrique ma propre poudre lave-vaisselle (recette ici), je mets du vinaigre comme liquide de rinçage, et du gros sel comme sel régénérant. Jusque là, rien à redire, ni sur ma vaisselle ni sur l’état de ma machine.
15- Absolument tous les produits ménagers, en fait
Forcément, quand on rationalise les produits (par exemple j’utilise la même chose pour faire les poussières, nettoyer ma salle de bain, nettoyer les vitres… à savoir du vinaigre blanc), et qu’on les fabrique à partir des mêmes 5 produits de base (vinaigre-bicarbonate-savon-cristaux de soude-acide citrique), on n’a vraiment plus besoin d’acheter quatorze produits différents. En général les marques vendent des compositions très similaires, mais avec une étiquette différente, justement pour vendre davantage. C’est pas joli-joli !
Gina does not approve.
16- Plats préparés
Alors attention, je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut JAMAIS AU GRAND JAMAIS acheter de plats préparés. Des fois on n’a pas le temps, ni le choix, ou on a juste la flemme, et c’est OK.
Mais personnellement, je n’en achète plus. Déjà parce que j’adore cuisiner (même si je déteste la vaisselle après). Ensuite parce que j’ai trouvé une organisation qui me convient à moi, et qui est de cuisiner 2-3h en grandes quantités pour me faire mes plats tout prêts moi-même, que je stocke au congel. Mais, c’est vrai, il faut avoir le temps/l’envie/la motivation !
17- Viande et poisson
Mayday, mayday, elle parle végétarisme, tous aux abris !
Alors non, sachez que certes je suis végé depuis plusieurs années, mais je n’ai jamais interdit à qui que ce soit de manger de la viande, y compris devant moi, et j’ai moi-même remangé de la chair animale à 2 ou 3 reprises dans ce laps de temps.
Le débat sur le végétarisme est tellement énorme et délicat que perso je ne me sens pas de me lancer là-dedans (et il existe des tas de ressources mieux informées que moi).
Juste, je n’ai pas acheté de viande ni de poisson depuis maintenant près de 5 ans. Et ça va. Je survis.
18- Eau en bouteille
J’ai grandi avec de la Vittel. Mais j’ai arrêté le jour où j’ai emménagé seule, because ça coûte cher et ça oblige à sortir les poubelles bien trop souvent c’te bazar ! (feignasse un jour…) Sans compter le coût en plastique… J’ai la chance de vivre dans une zone où l’eau du robinet est à la fois clean et sans goût, alors j’en profite !
19- Papier sulfurisé, film étirable, alu…
J’ai complètement arrêté le sulfurisé le jour où j’ai investi dans une Silpat (toile de cuisson en silicone haute qualité). Attention à choisir une qualité suffisante, sans quoi chauffer du silicone de mauvaise qualité, c’est bof pour la santé (ça rime, c’est donc que ça doit être vrai).
J’ai aussi arrêté d’acheter du film étirable. Pour conserver des trucs au frigo, je les mets dans une boîte, ou alors je mets une assiette ou un torchon sur la casserole/le saladier/le plat.
Moi qui ne m’embête plus pour beaucoup de choses XD
Alors la conclusion de tout ça c’est pas de dire « ohlala regardez tout ce dont je me passe ! ». Mais simplement de souligner que, dans mon cas personnel*, ça signifie moins de courses, donc moins de sous dépensés, moins de trucs à stocker, moins de galère ou de stress en mode « il me manque ceci ou cela ». L’investissement en temps que représente la fabrication de certains produits est largement amortie par ces gains-là !
*et donc pas forcément dans le cas de tout le monde !
Photo by Lucrezia Carnelos on Unsplash
Merci pour cet article très intéressant ! Pour les cotons tiges, il existe aussi aujourd’hui des cotons tiges lavables et ce n’est pas trop mal ! 🙂
https://www.les-elixirs-beaute.fr
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Elle est de retour ! 🙂 Merci pour cet article 😉 Moi aussi la démarche écolo satisfait la feignasse que je suis !
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