Quand j’étais gamine, j’adorais Bugs Bunny (surtout, bizarrement, quand il coupait des carottes pour les mettre dans son pot-au-feu -cherchez pas, j’étais sans doute une gamine très étrange).
Du coup, je suis très heureuse de pouvoir répondre aujourd’hui à sa sempiternelle question : « Quoi de neuf docteur ? »
Plus sérieusement (car cet article ne va pas parler des Looney Tunes) (sans blague) (quoique Daffy Duck et zéro déchet ça ferait un bon sujet d’article), j’avais annoncé dans mon article « Objectifs 2018 » ma participation au défi Rien de neuf, organisé par Zero Waste France.
Deux mois après le début de cette aventuuure, un petit bilan s’impose, dans un petit article assez court (sisi, comparé à mes laïus habituels, là c’est genre ultra court !)
Temps de lecture : 2 minutes (je vous avais bien dit)
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Premier constat : j’achète peu de choses
En termes de non-consommable, je veux dire.
Évidemment que j’achète à manger et tout et tout.
Mais en termes d’objets, j’ai eu peu de dépenses depuis janvier … J’en suis moi-même très étonnée, je tiens à le préciser, surtout qu‘il n’y a pas si longtemps j’achetais vraiment beaucoup de conneries (babioles, vêtements qui ne m’allaient même pas, cosmétiques …).
Là, ce ne sont quasiment que des choses dont j’avais vraiment besoin (pour remplacer des trucs cassés par exemple).
Comme quoi, le mode de vie zéro déchet c’est quand même archi économique !
Donc ce premier bilan sera assez pauvre au final, désolée XD
Déjà de base, je dépense assez peu souvent depuis un an ; mais le défi a en plus créé une étape supplémentaire de décision chez moi.
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Ce que j’ai acheté d’occasion
Depuis le premier janvier, j’ai acheté quelques bricoles d’occasion.
- Un bureau, pour mon nouveau coin bureau (via Le Bon Coin)
- Une chaise pour m’assoir au bureau (Le Bon Coin)
- Une lampe de bureau (Le Bon Coiiiin)
- Une bouilloire électrique en inox, pour le boulot (devinez où)
- Une paire d’écouteurs encore sous emballage pour remplacer ceux que j’ai cassés (oui c’est ça, Le Bon Coin)
- Un étui pour protéger ma liseuse (Le Bon … Nan raté, sur Vinted !)
Voilà … Pas grand chose !
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Ce que j’ai acheté neuf
Bah oui y’en a eu aussi, c’est pas parce qu’on n’a pas trouvé d’occasion qu’on a raté sa viiiie ! (Par contre il paraît que si t’as pas de Rolex à 50 ans, alors t’as raté ta vie) (du coup je me demande si ça marche si tu trouves une Rolex d’occasion) (oui j’ai des questionnements métaphysiques très poussés)
- Une VMC ! À ma décharge, c’est le réparateur qui l’a achetée (j’ai rien payé)
- Des balles de lavage. J’avais même pas cherché sur LBC en me disant que ça ne se trouverait pas, mais en fait si, ça se trouve sans problème en occasion (quand on dit que TOUT existe déjà d’occasion !)
- Des sacs à vrac de chez Alterosac
- Le livre de Camille, « Le Zéro déchet » (que je vous ferai gagner d’ici peu sur ma page Facebook !)
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Ce que je n’ai pas acheté du tout alors que j’y avais pensé
Comme le défi a ajouté une condition d’achat, il y a certaines choses que je voulais acheter mais auxquelles j’ai finalement renoncé.
- Des trucs pour la neige.
Je suis partie 5 jours à la montagne avec des copains, mais je vais au ski environ une fois tous les 15 ans (sans déc, c’est vrai). Je n’ai donc quasiment pas d’équipement adapté : au lieu d’acheter quoi que ce soit, j’ai emprunté à une copine ! (encore merci à elle d’ailleurs !) - Une multiprise. Il a suffit de modifier les branchements sur une autre prise pour pouvoir récupérer une multiprise qu’on avait déjà.
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Ce que m’apprend le défi jusque là
Au cours de ces deux mois, je confirme une réalité assez évidente (mais qui ne l’était pas forcément pour moi) : peu de choses sont en réalité vraiment urgentes.
Exemple. J’ai cassé mes écouteurs. Horreur et damnation quoi, je m’en sers normalement tous les jours.
Sauf que j’ai mis trois jours à me motiver pour en chercher d’autres sur Le Bon Coin. J’ai donc passé trois jours sans écouteurs. Et c’est pas grave, j’ai survécu.
Et si j’ai mis trois jours -72 heures- à me bouger les fesses pour chercher un nouvel équipement, c’est sans doute que ce n’était pas si urgent que ça.
Au final, quand j’ai « besoin » de quelque chose, j’ai toujours ce premier élan de « vite vite il faut acheter ci ou racheter ça », comme si ma vie quotidienne allait être fortement impactée si je ne passais pas tout de suite à la caisse.
Sauf que pour ce genre de petits événements, bah ma vie n’en est pas bouleversée. J’ai pas écouté de musique dans le métro en attendant, et ça n’a pas nui à ma santé ni à mon confort. En somme, ça ne valait pas le coup de recourir au neuf juste pour rétablir un peu plus tôt un confort qui, de toutes façons, ne compte pas tant que ça dans mon quotidien.
BREF ce défi -tout comme le recours à la seconde main, globalement- m’apprend à être patiente, à ne pas confondre « envie » et « urgence ».
Si j’avais une seule et unique paire de chaussures et que j’en avais arraché la semelle, là oui ça aurait été urgent d’en trouver d’autres -question de confort élémentaire, marcher pieds nus dans les rues de Paris, bizarrement ça me tente pas.
Mais pour tous les trucs que j’ai achetés (neufs ou non), le caractère d’urgence ne s’appliquait absolument pas.
J’en avais parlé dans cet article : recourir à l’achat d’occasion implique de me défaire de mon addiction à l’immédiat. « Je veux tout, tout de suite » (sans hiérarchiser, sans prioriser, sans réfléchir), c’est pas trop possible avec l’achat d’occasion … et c’est pas plus mal car la pulsion d’achat est bien ce sur quoi joue la surconsommation -celle qui provoque tant de dégâts sur notre environnement !
J’ai hâte de continuer ce défi 🙂
Photo by Shanna Camilleri on Unsplash
wildwildwaste.com 
Je crois que je suis totalement sortie de l’urgence il y a qqs mois, et ca me fait tout bizarre. J’ai quand meme fini par acheter un leggins neuf sur internet aprés des semaines de recherches, puis d’essayer de m’en passer… vraiment, j’avais le sentiment de ne pas pouvoir utiliser certaines pieces de ma garde-robe par manque de cet habit spécifique. Mais au moins je l’ai réfléchi! J’ai fait les soldes pour de nouveaux gants, ca fait 3 mois je voyais le trou au bout d’un doigt se créer petit à petit (et je fais du vélo presque tous les matins en allemagne… c’est vital les gants!). Je finirai mes vieux gants quand les tempèratures seront plus acceptables. Je me suis découvert un vrai bonheur de l’achat d’occasion, comme une sorte de chasse au trésor ou on finit tous gagnants.
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Bravo a toi, c’est un bon bilan! Avec toutes ces tentations exterieures (la vie est une jungle lol).
J’essaye de reflechir aussi plus avant d’acheter et tu traduis exactement de quoi il s’agit : de faire la difference entre envie et urgence/necessite.
Les balles de lavage ca veut dire que tu ne fais plus ta lessive ou c’est en complement? Tu nous diras si c’est bien??
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Côté maison, je n’ai besoin que d’un meuble d’appoint pour ma cuisine et je ne trouve pas ce dont j’ai besoin, donc pour le moment j’ai toujours le vieux lave-vaisselle qui ne fonctionne plus depuis des années pour en faire office… Puis j’ai fini par renoncer à acquérir un porte-manteaux, pareil, impossible d’en trouver un qui me plaît (aussi bien en occasion que neuf). Pour le reste, besoin de rien, j’essaye au contraire de continuer à me désencombrer.
Par contre, là où je n’ai pas assuré, c’est sur les livres et les vêtements, j’ai sacrément plombé mon budget ces derniers mois. Du coup, je suis en train de me demander si, à l’exception de quelques titres de livres de ma wish-list, ce ne serait pas le moment de me lancer dans un challenge personnel – un no buy au moins pour les vêtements.
Ce ne serait pas du luxe, je pense.
Je vais essayer d’en revendre un peu sur Vinted pour compenser mais c’est tellement difficile de faire des ventes régulières que je ne suis pas super optimiste (et j’ai l’impression que les vêtements que je ne porte plus continuent de m’encombrer).
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Je me retrouve complètement dans cet article ! Je me passe de mon mixeur plongeant (cassé) le temps d’en trouver un (devinez où). Pour les purées, presse-purée manuel, et pour les soupes… Bah on fait gratin à la place. Et cette résolution a fait que à chaque fois que je pensais à faire les soldes d’hiver (« on sait jamais, je vais peut-être trouver un truc dont j’ai besoin auquel je pensais pas… »), je pensais à l’impact et je n’ai rien acheté au final.
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Merci pour cet article, ça me motive vraiment! Je ne suis pas cet objectif pour le moment mais il va vraiment falloir que je me lance, pour les vêtements j’achète tout en friperie et sur Vinted mais c’est plus pour les trucs de cuisine et les livres que je galèrerais, j’adore sentir le papier neuf d’un livre c’est vraiment pas normal aha!
Belle soirée
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paroles trés justes !
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Je lis cet article et me rends compte que j’ai encore pas mal de chemin à faire. Illustration : hier j’ai ABSOLUMENT eu besoin, MAINTENANT tout de suite d’un …. hachoir électrique! J’ai fait 2 Darty pour trouver celui que je voulais et hier soir j’ai haché des herbes, voila voila…Et là, moins de 24h après je me dis : POURQUOI? Clairement ce n’était pas urgent, ni nécessaire (j’ai déjà un hachoir manuel qui va très bien et que j’ai bizarrement complètement oublié dans ma folie consommatrice d’hier!). Mais j’ai échappé au pire car une fois chez Darty j’ai commencé à mater les blender à 200€ et heureusement j’ai réussi à me retenir! What’s wrong with me?!
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Nothing’s wrong with you 🙂
On est juste très largement conditionnés à agir dans l’urgence, surtout en matière d’achat.
Si tu regades un peu les mécanismes marketing courants, tu verras que la plupart jouent sur ce sentiment d’urgence (promos limitées dans le temps, soldes, ventes flash …)
Du coup on l’intègre assez involontairement, et on finit par penser que tout achat est forcément urgent, et que c’est toujours mieux d’avoir tout, tout de suite … même quand ça ne l’est pas 🙂
Perso j’ai encore du mal à me défaire de ce sentiment d’urgence quand je dois/veux acheter quelque chose. C’est pas facile de se séparer de 30 ans d’habitudes et de conditionnement !
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Et en freecycle ou parallèle, tu as essayé ? C’est encore plus économique, puisque gratuit 🙂 Moi je m’en sers surtout pour faire sortir des trucs de la maison, mais j’ai aussi récupéré une table à repasser lorsque la mienne s’est cassé (je repasse genre 3 fois dans l’année, ça me faisait vraiment suer de racheter, même d’occasion, et depuis je me suis dit qu’une bonne couverture sur ma table de salon ça pourrait le faire aussi – s’il n’y avait pas le bordel sur la table en question 😀 )
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Je donne souvent sur Freecycle ou Donnons, mais c’est vrai que j’y ai assez peu recours pour récupérer des trucs… j’essaierai d’y penser à l’avenir !
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Je me suis lancée dans ce défis début janvier aussi et j’avoue que je fais de sacré économie 🙂
Bonne continuation dans ton objectif et félicitation !
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