Un blog sur la micro-écologie, le zéro déchet, le minimalisme : c’est bien beau, mais c’est quoi cette lubie ?
Je m’explique …
Longtemps je me suis couchée de bonne heure fixé des résolutions du nouvel an complètement intenables…
Du genre « Cette année je vais perdre huit-cent-dix-sept kilos, je vais faire mille trois cents heures de sport par semaine, économiser 98 % de mes revenus et ne plus manger de gras ».
Tout le monde s’en doute, ça ne tenait même pas quatre secondes.
La faute aux Ferrero Rocher-soirées-de-l’ambassadeur.
Alors j’ai arrêté les résolutions.
Je les ai remplacées par des petits objectifs atteignables (c’est bon pour le moral), souvent en lien avec des trucs que je fais déjà. Une sorte de défi pour aller un peu plus loin.
C’est là le pourquoi du comment de ce blog (intitulé Wild Wild Waste, comme vous pouvez le remarquer, parce que j’aime l’humour, #artisandurire).
Parce que j’ai décidé que 2017 sera l’année où j’essaierai de réduire mes déchets et mon empreinte écologique globale.
Ce blog, je le vois comme un journal de bord de mes efforts, mes difficultés, mes réussites (j’espère !) sur des thèmes comme l’écologie, la micro-écologie, le zéro déchet, l’environnement, la cuisine aussi, et puis peut-être d’autres choses -le suspens c’est la vie.
Pourquoi ?
Depuis quelques années déjà, la question écologique me préoccupe. Non, en fait, elle me fait des nœuds au cerveau. Pour épargner ma pauvre petite cervelle, j’ai entamé certains changements dans ma vie, en essayant d’être un peu plus en accord avec mes convictions.
Ce qui n’est pas évident, étant une grande spécialiste de la dissonance cognitive. Et super feignasse aussi.
Alors histoire de me mettre moi-même devant le fait accompli, je me suis dit « Hey, et si tu racontais ta vie sur Internet ? Te connaissant, si tu écris en public, ça t’incitera à tenir le cap ! ».
Mais en voilà une bonne idée, chère moi-même !
Quand j’avais 14 ans, j’avais un Skyblog. C’était la mode, trop hype, le truc qu’il fallait avoir. Évidemment, ne régnaient dessus que des messages d’ado typique, oscillant entre les photos des copines et la mélopée émo-rock-trop-dark-tu-connais-pas-ma-vie.
Presque 15 ans après (paie ton coup de vieux, c’est cadeau) je retente l’expérience. Non pas que j’écrirai ici sur la noirceur obscure et infâme des tréfonds de mon âme (encore heureux que je n’ai jamais aimé Tokyo Hotel, le ridicule eût été complet).
Mais plutôt mon cheminement sur des sujets qui me tiennent à coeur, qui sont en train de changer ma façon de voir les choses et de vivre ma vie.
Ma crise de la trentaine, on va dire ! Il y en a qui partent devenir moniteur de plongée en Thaïlande ou prof de zumba dans la Creuse, moi je me contente de réduire mes déchets et mon empreinte écologique.
J’ai tout de suite l’air d’une bobo-barbante (notez l’allitération en B, j’ai fait L, messieurs dames !), mais je vais tenter, du mieux que je peux, de me démarquer des étiquettes.
Exemple : ce n’est pas parce que je fais mes courses à la Biocoop que je vais danser pieds nus dans les bois avec un tambourin et une couronne de fleurs sur la tête.
En bref, mes petits pas, sur la looongue et difficile route qui, je l’espère, me conduira vers une vie plus simple, moins gourmande en ressources et qui ne me laissera pas de sentiment d’impuissance chaque fois que je jetterai un blister plastique à la poubelle.
Et évidemment, mes « envers de la connasse » (concept bien connu des Licornes fréquentant le groupe Gestion budgétaire, entraide et minimalisme), comme le fait d’avoir la flemme de cuisiner et de commander indien, avec ses 4 boîtes en plastique à la clé.
Sinon ce ne serait pas drôle.
Le but dans tout ça : partager mon expérience de fille qui part de loin sur ces sujets, donner si possible quelques astuces, et -qui sait !- peut-être encourager d’autres à entamer cette démarche à leur tour !
Programme chargé, vous vous en doutez ! Alors c’est parti mon kiki, attachez vos ceintures, numérotez vos abattis, c’est parti pour le show !
Image : ©Moi-même, environs de Tromsø, Norvège
en plus on sait où elles finissent les boîtes de l’Indien… 😉
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A LA POUBELLE
J’ai tellement honte !
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Vu ton stock, la prochaine fois ramène-en une pour qu’il te la remplisse 🙂
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On peut pas, parce que comble de l’horreur, on se fait livrer quand on mange indien 🙈🙈🙈
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rhooo que j’écris mal (en fait j’ai trop envie de faire pipi mais ne je n’ai pas envie de me lever #teamfeignassepuissance100000… *il y a deux ans….
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Crois une bien plus vieille de tuit tuit et un an qui a découvert la planète il y a deux… il n’est jamais trop tard pour bien faire. Et en plus, nos râtés peuvent être bien marrants.
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Crois-en l’expérience d’une « vielle » de 37 ans qui est tombée dans le Zéro Déchet il y a un an, y a pas d’âge pour (bien) commencer ! Bon courage dans ta « tentative » durable, c’est une démarche hyper motivante et positive ! 🙂
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Merci !
Je me dis que, comme pour tout, mieux vaut tard que jamais !
(Et je te rejoins sur l’aspect motivant et positif, c’est exactement la sensation que j’en retire !)
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